La somnolence au volant

20.03.2019

La somnolence au volant

20 mars 2019 . 
Thélem assurances

Les risques

La somnolence au volant entraîne des risques pour le conducteur, ses passagers et son environnement. Celle-ci influe sur la capacité du conducteur à conduire correctement. Elle entraîne :

  • Une baisse de la concentration et de la vigilance de l’automobiliste
  • La réduction du champ visuel et de la capacité à évaluer la vitesse
  • Des vertiges
  • Une baisse des réflexes

Les signes

De nombreux signes annonciateurs de la somnolence existent. Ils sont facilement repérables :

  • Bâillements fréquents
  • Picotements des yeux et vision floue
  • Difficultés à maintenir une vitesse et une trajectoire constantes
  • Absence de souvenirs des derniers km parcourus
  • Nuque, épaules et dos raides
  • Fixité du regard
  • Écarts de trajectoire

Dès ces premiers signes, arrêtez-vous rapidement pour faire une pause même s’il ne vous reste que quelques kilomètres à parcourir. Ne repartez pas au bout de 5 minutes : une micro-sieste d’environ 15 minutes est la solution la plus efficace pour repartir en toute sécurité.

Les causes

La principale cause de la somnolence au volant est une durée de conduite excessive associée à une privation de sommeil. Mais il y en a d’autres qui sont tout aussi conséquentes. Elles sont classées en deux types : naturelles ou artificielles.

Les causes naturelles

  1. La vitesse constante et élevée : elle transforme la conduite en acte automatique, elle a donc une incidence sur la somnolence au volant. La solution est de rouler à allures variables.
  2. La chaleur ou le froid excessif dans la voiture
  3. La digestion
  4. Le manque de sommeil accumulé
  5. La monotonie des longs trajets

Les causes artificielles

  1. Médicaments : observez bien les emballages. Ceux-ci peuvent comporter des pictogrammes informant des effets du médicament sur la conduite. Ils peuvent ralentir les réflexes ou endormir.
  2. Alcool : même à faible dose, l’alcool amplifie le risque de somnolence. (<= lien vers Alcool et cannabis)
  3. Drogues : la conduite sous l’emprise de stupéfiants a un effet négatif sur la concentration et la capacité du conducteur à rester éveillé.

Nos conseils

Quelques conseils pour éviter la somnolence au volant :

  • Roulez reposé
  • Ne partez pas au milieu de la nuit
  • Organisez des relais au volant
  • Faites des pauses détente de 15 à 20 minutes toutes les deux heures et plus si nécessaire
  • Buvez beaucoup d’eau et mangez léger
  • Ne vous fixez pas une heure d’arrivée

Les chiffres

  • 1/3 des accidents mortels sont liés à la somnolence au volant
  • 28% des conducteurs sont touchés par la somnolence au moins une fois par an
  • 50% d’entre eux sont affectés par ce phénomène la nuit
  • 4% des automobilistes ont frôlé l’accident pendant une période de micro-sommeil durant les douze derniers mois
  • Entre 2h et 5h du matin, le risque d’accident dû à la somnolence est multiplié par 5

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